Cet article a pour objectif de vous amener à comprendre comment les disques durs travaillent physiquement et ainsi comprendre le processus de récupération de données que subira votre disque dur en panne.
La mécanique du disque dur
Les disques durs stockent les données sur des disques en verre ou aluminium appelés « plateaux » selon un procédé électromagnétique. Régulièrement, les évolutions technologiques permettent d’accroître les capacités de stockage des disques durs.
Schema d’un disque dur ouvert
Un moteur fait tourner les plateaux sous les têtes de lecture et d’écriture, lesquelles écrivent et lisent les données électromagnétiquement sur la surface magnétique des plateaux. En cours de fonctionnement (normal), les têtes de lecture du disque dur ne rentrent jamais en contact avec les plateaux mais flottent légèrement au-dessus de la surface de ces derniers, que ce soit lors de la lecture, l’écriture, la suppression ou la recherche d’informations.
Les têtes d’un disque dur se déplacent à très grande vitesse d’avant en arrière sur la surface des plateaux afin de se rendre à des secteurs spécifiques de données. Ils sont d’une grande précision et ont la capacité de lire et écrire à des vitesses extrêmement rapides. De part sa mobilité et sa sensibilité, cet élément est très fragile. Un choc peut facilement désaligner ou endommager les têtes du disque dur, nécessitant la récupération des données par un spécialiste en salle blanche.
Le cerveau du disque dur
La carte contrôleur contient les circuits intégrés (la carte électronique verte située sur la partie inférieure du disque) qui communiquent avec le système informatique et contrôlent l’ensemble des éléments du disque dur intervenant dans l’écriture et la lecture des données grâce aux microcodes. Ces microcodes sont établis lors de la construction du disque dur pour répondre aux spécificités de chaque lecteur.
En outre, une grande quantité de microcode est également présent dans la zone de service des plateaux du disque dur. En fait, un côté du plateau est spécialement réservé au stockage d’informations propres au lecteur. Les informations contenues dans la zone du système ou de service du disque du sont les suivantes :
Les informations liées à la tête de lecture et d’écriture.
Le lecteur doit être programmé de telle sorte que ses têtes soient capables de travailler conjointement. Les disques durs ont tous de légères différences qui rendent cette information généralement unique. Les experts de la récupération de données s’accordent à dire que la probabilité que deux disques de 300 Go aient la même table par défaut est de 1 sur 500 milliards. Aussi un seule information de cette table perdue et il devient quasiment impossible de récupérer les informations de ce disque dur. Seules quelques sociétés de récupération de données dans le monde ont les capacités technologiques pour récupérer ces données perdues. Nous ne possédons pas nous-même cette technologie (une poignée de laboratoires dans le monde la possède), cependant nous sommes capables de déceler ce type de panne et vous faisons bénéficier de nos relations privilégiées avec ces laboratoires pour vous faire récupérer les données de votre disque dur toujours au meilleur prix du net.
La table d’allocation des secteurs (appelée G-list) qui s’est détériorée.
Bien que cette panne ne soit pas aussi critique, un secteur mal adressé ou « défectueux » peut rendre vos données inaccessibles. Toute société de récupération de données compétente devrait être capable de faire ce traitement à un prix abordable.
La table des zones du disque dur contient également des informations critiques qui indiquent au processeur (ou CPU) la densité des données sur le plateau lors du passage des têtes de lecture et d’écriture. Le Heads map informe le lecteur de l’ordre d’utilisation de chaque tête, ainsi que du nombre de têtes présentes dans le disque dur. Le journal SMART (Self Monitoring, Anamysis, and Reporting Technology) est en quelques sortes le carnet de santé de votre disque dur. Aujourd’hui présent dans tous les disques durs, la technologie SMART permet de conserver la trace des spécificités d’exploitation et alerte le BIOS lors de l’éminence d’une panne. Il est à noter que certains logiciels permettent d’être tenu informé via le système d’exploitation (Windows ou Mac OS par exemple) et éviter ainsi de se trouver face à une perte de données sur le point de se produire.
Ces dernières années, les constructeurs de disque dur ont trouvé des moyens pour sécuriser les plateaux à très haute vitesse (jusqu’à 15000 tr/mn actuellement). Ces vitesses incroyablement élevées aident à réduire le temps de recherche et augmentent la rapidité à laquelle les données sont lues par le disque dur et transmises au processeur. La miniaturisation des composants des disques durs a également permis d’en augmenter la capacité de stockage et la sécurisation des données stockées. Le revers de la médaille de telles capacités de stockage est que le volume de perte de données devient rapidement très important.
Lorsqu’un disque dur tombe en panne, c’est bien souvent un des éléments physiques du disque qui est mis en cause. En maintenant suffisamment longtemps le disque dur dans un état de fonctionnement correct pour copier les informations qu’il contient, un expert en récupération de données est capable de maintenir un taux élevé de récupération sans risquer d’endommager le disque dur avant la restauration complète.